Comme toujours : retrouvez une petite blague à la fin 😉
Vendredi dernier j’ai participé à un Mastermind Européen organisé par notre coach Craig Ballantyne.
Je vais vous parler de l’une des présentations basée sur le livre “Never Split the Difference” de Chris Voss.
1. Ne répondez pas à une question que l’on ne vous a pas posé
Le savoir c’est le pouvoir : ne vous découvrez pas inutilement, ne donnez pas d’informations que l’on ne vous a pas demandé.
Bien sûr si c’est un moyen de pousser la personne en face à aller dans votre sens, là c’est utile de dispenser de l’information.
C’est quelque chose que l’on a tous tendance à faire.
Surtout quand il y a un moment de silence qui s’installe, on va avoir envie de le combler car c’est inconfortable. Et on va du coup dispenser des informations qui vont nous être potentiellement préjudiciables.
2. Pas d’accord du tout c’est mieux qu’un mauvais accord.
Restez emphatique mais ne faites pas de compromis. Ce que je veux dire par là c’est qu’il ne faut pas aller au delà de ce que vous étiez prêt à accepter.
Bon ça nécessite de savoir jusqu’où vous êtes prêt à aller bien entendu. Mais pour mener une bonne négociation, vous devez connaître votre maximum.
Et surtout : ne semblez jamais être en demande.
C’est comme en amour, ceux qui semblent le plus désespérés sont les moins attirants…
3. Laissez l’autre faire la première offre…. et économisez 50% du temps
On le sait qu’il faut laisser l’autre faire la première offre… mais c’est dur. Néanmoins vous devez toujours laisser la personne avec qui vous négociez faire la première offre.
50% du temps, ils vont vous demandez moins que ce que vous aviez en tête.
4. Ne négociez pas contre vous-même
N’allez pas à votre maximum immédiatement !
J’ai fait moi-même cette erreur tellement de fois… On a l’impression d’être plus “franc” ou “honnête”. Mais en fait vous jouez juste contre vous même.
Donc commencez à 65% de votre maximum, oui je sais ça paraît super bas, et certains le prendront un peu mal, surtout en France…
Mais un truc qui peut aider si vous sentez que la personne en face est froissée, c’est de lui dire tout simplement : “Je crois que je vous sens froissé / en colère”.
Étiqueter les émotions aide à les faire disparaître, on va tout de suite s’adoucir juste parce qu’on se sent compris par l’autre.
Ensuite faites les travailler dur pour arriver à 85%.
Et faites les travailler encore plus dur pour arriver à votre maximum.
5. Les deadlines sont dangereuses !!
Négocier un bon deal, un bon accord c’est mieux que de négocier un accord rapidement.
Là aussi c’est contre intuitif, on a envie d’expédier la chose rapidement car c’est inconfortable de négocier.
Mais comme toujours les bonnes choses se trouvent derrière la peur ! C’est en sortant de sa zone de confort qu’on obtient de véritables succès !
6. Soyez honnête et respectueux des autres … et de vous même !
N’évitez pas les conflits qui sont clairs et honnêtes.
Là aussi la plupart des gens évitent les conflits et prennent sur eux, ils acceptent des situations qui les font se sentir mal.
J’appelle ça de la prostitution intellectuelle. Bon ok j’y vais fort, mais au final si on accepte des situations qui ne nous conviennent pas pour éviter un conflit on se ment à soi même.
Vous obtenez ce que vous demandez. Donc demandez, personne ne le fera pour vous.
Et n’acceptez pas un mauvais deal par peur du conflit, vous valez mieux que ça, respectez-vous !
7. La personne avec laquelle vous négociez est un partenaire, pas un ennemi !
Ne voyez pas ça comme un combat. C’est une négociation, il faut rester maître de vos émotions et être à l’écoute de l’autre, comprendre ce qu’il veut.
Et pour lui donner une impression de contrôle, posez régulièrement des questions que vous avez choisi et auxquelles il répondra par un NON.
Conclusion
il s’agit de points simples mais soyons clair : il va falloir apprendre à les maîtriser, et ça ne peut se faire que par la pratique !
Donc exercez vous dès que vous en avez l’occasion !
BLAGUES ENTRE ASSOCIÉS
Un jour, je sors du restaurant et j’aperçois un policier qui rédige une contravention.
Je m’approche et lui dis :
– Je ne suis resté que cinq minutes chez le boulanger. Ne pouvez-vous pas annuler cette contravention?
Il m’ignore superbement et continue à écrire.
– Espèce d’emmerdeur, ne puis-je m’empêcher de lui dire.
Et voilà qu’il dresse une autre contravention pour absence de plaque réfléchissante à l’avant du véhicule.
Mon sang ne fait qu’un tour et je l’engueule copieusement pendant un quart d’heure, et le flic, sans sourciller, accumule les contraventions sous l’essuie-glace.
Je constate que tout cela ne nous mène à rien et je jette l’éponge.
Alors, suite au départ de l’agent, je marche tranquillement vers ma voiture, garée deux rues plus loin, laissant le plaisir à mon associé de découvrir sa voiture en sortant du restaurant…
A très vite
Cédric
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